Bio « complète » Fred Fliege

Dr Fred Fliege, Psychologue, psychanalyste

Notes biographiques

Fred Fliege est né à Nuremberg (RFA) en 1958. Après une enfance et une adolescence à Munich, il quitte son pays natal à 18 ans, pour parcourir le monde en quête d’idéaux. A 20 ans, il interrompt son périple en Suisse (Lausanne). Il y travaille en tant que traducteur, ce qui lui permet de subvenir à ses besoins, et de poursuivre des études en Sciences humaines et littéraires (Linguistique, Littérature française, Philosophie, Histoire de l’art), tout en continuant à voyager (notamment en Europe, en Turquie et en Amérique du Nord).

Dès la fin de ses études, il part pour la France où, confronté à la pensée lacanienne, il se découvre la vocation de psychologue et de psychanalyste.

Après avoir entrepris une psychanalyse personnelle et didactique, et accompli un parcours cursus universitaire en Psychologie clinique (parachevé par une thèse de doctorat et une Qualification de Maître de Conférences), il exercé en cabinet, et en tant que chercheur et enseignant au CNRS (Paris 7), à l’Université Paul Valéry de Montpellier, puis au CEPPA (Centre Européen de Psychologie clinique et de Psychanalyse) à Frontignan et à Perpignan.

En sa fonction de bénévole au sein de l’association SOS-PSY, il est amené à prendre en charge, au quotidien, des SDF et autres sans papiers, en grande détresse matérielle et psychique. Ses interventions auprès de ce public défavorisé se déroulent généralement ‘in situ’, c’est-à-dire dans la rue ou dans des squats.

Il rencontre aussi beaucoup d’adolescents qui se plaignent d’être « mis au ban de la société », d’être « bâillonnés », de « ne disposer d’aucune plateforme pour exprimer leur malaise ».

Beaucoup d’entre eux participent à des courants anticonformistes, tels la Rave ou le « Gangster-Rap », et pratiquent des « free-parties ».

Certains de ces mouvements entretiennent des alliances, plus ou moins explicites, avec la gauche ou la droite extraparlementaires. D’autres ont même été infiltrés par des partisans du djihad.

Au cours de ses interventions, il constate que nombre de ces groupements attribuent leurs activités, de la consommation de substances illicites jusqu’au militantisme violent, à « l’impossibilité de se faire entendre » ou à « l’indifférence générale dont ils faisaient l’objet ».

Il est souvent appelé afin d’intervenir lors de décompensations psychopathologiques, ou pour diriger des médiations en situation de conflit familial, interindividuel ou intercommunautaire.

Enfin, il réalise ses interventions auprès des patients les plus marginalisés, au sein de leurs repaires respectifs dont ils tiennent, pour des raisons évidentes, à garder secret l’emplacement.